Une Ascension, une Randonnée
est un moment de Partage, de Contemplation et de Plaisir

 

Respectez les Bonnes pratiques ci-après
1- Bien Choisir sa Randonnée ou sa Course d’Alpinisme
Il ne s’agit pas de se jeter sur une randonnée, une course d’alpinisme sans avoir pensé aux moyens d’y parvenir en fonction des conditions du moment. L’enneigement encore important en juin et début juillet peut rendre certains itinéraires de randonnée difficiles et dangereux (traversée de névés). L’évolution climatique en Haute Montagne a un impact important sur certains itinéraires qui ne seront plus accessibles à partir de certaines dates, et cela évolue tous les ans.
 
Il est très important d’informer un proche de l’itinéraire ou de la course (respect de l’itinéraire et des horaires) qui est prévu et envisagé (surtout lorsqu’on part seul) avec un horaire de retour au-delà duquel le déclenchement des secours est indispensable.
 
Quelle que soit la pratique randonnée ou alpinisme, privilégiez une sortie en tenant compte de vos capacités physiques du moment et des personnes qui vous accompagnent, surtout si vous êtes avec de jeunes enfants.
L’été, les jours sont plus longs, il est indispensable de partir très tôt (3 à 5h du matin selon la course) pour les courses de neige, glaciaires et escalade. Pour la randonnée partir avant 8H pour monter à la fraiche.
Informez-vous auprès des professionnels locaux : Bureaux des guides, Accompagnateurs, Alpinistes locaux des conditions.
 
N’hésitez jamais à solliciter un professionnel qui saura vous enseigner les bonnes pratiques et vous emmener dans des itinéraires fiables et tout aussi esthétiques.
 
2 - Préparation de votre Course : Itinéraire - Equipements
Identifiez votre objectif à l’aide d’une carte, d’un topo guide qui vous donneront les informations utiles (cotations des difficultés, horaires) sur l’itinéraire ou sur la voie envisagé. Les cartes IGN TOP25 sont une base. Il existe aujourd’hui des applications sur téléphone qui vous donneront votre position en temps réel, la déclivité en % des pentes…. Il est fortement recommandé de s’en imprégner avant le départ.
 
Méfiez-vous des topos en ligne, pas toujours fiables. Privilégiez les livres écrits par des professionnels ou avec des professionnels et mis à jour.
 
Si vous n’avez pas les compétences nécessaires pour apprécier le choix d’un itinéraire ou d’une course, faites appel à un professionnel local (Guide de Haute Montagne ou Accompagnateur en Montagne).
 
Partir avec un ou des compagnons ou des enfants nécessite d’être sûr de leur niveau, car en montagne, le risque zéro n’existe pas et si ça se passe mal, malheureusement on le paie souvent cash.
 
Point très important : il faut savoir faire demi-tour lorsque les conditions l’exigent
 
3 - Pendant la Randonnée, la Course
Au départ, vérifiez que tout le monde dispose de l’équipement nécessaire pour la course ou la randonnée (casque, piolet, crampons, baudrier, bâtons, ….) et du matériel de sécurité élémentaire en état de fonctionnement.
 
Ayez toujours un moyen de communication chargée à 100 % au départ. Si la zone n’est pas couverte, la radio sera votre seul moyen de communiquer avec des secours.
 
Un fond de sac minimum : Veste de pluie, polaire, trousse de secours, couverture de survie, bougies, lampe frontale, sifflet, fusées éclairantes, cordelette, …
 
Sachez renoncer !
 
Soyez attentifs à la montagne autour de vous : Coulées au soleil, bruits suspects dans le manteau neigeux, difficultés à progresser, météo pas aussi belle que prévu… Ce sont autant d’éléments à prendre en compte dans la gestion de votre sortie. Partez du principe que dès que vous avez un doute, il faut l’échanger avec vos camarades de sortie. Quand il y a un doute, il n’y a plus de doute ! Le renoncement demeure la solution la plus fiable. Ne laissez pas de traces de votre passage, Ramenez vos déchets dans la vallée.
4- En cas d’accident
Le 112 sur votre téléphone est le numéro à retenir. Il permet d’appeler les secours même en absence du réseau de votre opérateur. Attention, quand il n’y a aucun réseau, l’appel au secours par téléphone est impossible.
D’autres solutions existent : Radio, balise GPS…. Renseignez-vous auprès des magasins spécialisés. Des cartes de
couverture réseau existent sur internet, si vous n’avez qu’un téléphone, privilégiez une zone couverte.
 
J’AI UN PROBLÈME, COMMENT PASSER UNE ALERTE FIABLE :
Les secours, pour être performants et rapides, ont besoin d’un certain nombre d’informations. Lorsque vous contactez
le 112, où que vous soyez dans les alpes, vous aurez un opérateur qui se trouve loin de la montagne. Il a besoin que
vous le lui disiez TRÈS rapidement les renseignements sur votre situation pour qu’il transfère sans délai votre appel
au secours en montagne. Ce dernier traitera alors votre demande. Il aura besoin d’un certain nombre d’éléments :
 
- QUE SE PASSE-T-IL ? Pas besoin de rentrer dans les détails, mais la demande de secours doit être évidente.
 
- OÙ ÊTES VOUS ? C’est l’information essentielle. Sans cela, personne ne pourra venir rapidement. Soyez capable de fournir
vos coordonnées GPS à l’opérateur. Une fois que l’information est passée, vous aurez un interrogatoire sur l’accident et la ou les
pathologies ainsi que d’autres informations et consignes pour le secours à venir.
 
LES SECOURS ARRIVENT, QUE DOIS-JE FAIRE EN LES ATTENDANT :
Les délais varient d’un massif à l’autre et en fonction de l’activité en cours. Si l’opération n’est pas jugée prioritaire par
le médecin régulateur, l’attente peut dépasser 30 à 45 minutes. Il est donc nécessaire de :
- Protéger la victime du froid en la couvrant et en l’isolant du sol.
- Ranger le matériel pour éviter qu’il ne s’envole lors de la venue de l’hélicoptère
- Prévenir les secours en cas de changement d’état de la victime
- Respecter les consignes données par le service compétent.

5- Qu’est que je mets dans mon sac

- Sac à dos de 35 litres environ
- Boisson chaude, froide…
- De quoi manger
- Une veste à portée de main
- Gants, bonnet, tour de cou…
- Moyen de communication chargé
- Fond de sac : Trousse de secours comprenant le traitement en cours le cas échéant, couverture de survie, de quoi panser des
plaies, de quoi stopper un saignement important (coussin hémostatique, garrot…), bande élasto, compresses…, veste de pluie,
doudoune, tee-shirt de rechange, lampe frontale, sifflet
- Matériel adapté à la course en cas d’alpinisme ou de rando sur glacier

La montagne n’est pas plus dangereuse que l’automobile si on respecte les Bonnes Pratiques. Lorsqu’on part, même pour une petite sortie, en autonomie sans professionnel ou bénévole de club confirmé et diplômé, cela nécessite des compétences qui s’acquièrent, pas seulement au cours d’une formation mais également avec le temps et la pratique, en compagnie d’autres personnes plus aguerries que soi. L’expérience est souvent aussi importante que la formation. L’avantage de sortir avec un Guide de Haute Montagne ou avec un club affilié à la FFME ou la FFCAM est de pouvoir acquérir cette expérience auprès de professionnels ou d’un éducateur professionnel sportif confirmé ou bénévole qui transmettra ses connaissances dans un but d’autonomie future du pratiquant. A défaut, il est absolument indispensable de faire appel à un professionnel (c’est ainsi ce que font certains clubs) qui saura guider, accompagner et vous faire découvrir une pratique et un milieu. Pour cela, il suffit de vous adresser à n’importe quel bureau des guides, ESF de votre vallée qui sera vous informer et vous diriger.

Nous vous souhaitons un EXCELLENT SEJOUR sur notre Territoire qui vous offre la possibilité de DECOUVRIR et de CONTEMPLER autrement notre Montagne et d’APPRECIER cette citation de Pierre MAZEAUD

«Jouissez tant que vous le pouvez de GRIMPER. Là-haut, on vit les plus hautes heures de sa vie dans l’AMITIE et la LIBERTE»

 

Bonnes partiques de l'alpinisme

Bonnes pratiques alpinisme