Bien Choisir son point de départ

Il ne s'agit pas de se jeter sur une course, une ascension sans avoir pensé aux moyens d'y parvenir en fonction des conditions du moment. Bien tenir compte que l'évolution climatique en Haute Montagne a un impact important sur certains itinéraires qui ne seront plus accessibles à partir de certaines dates, et cela évolue tous les ans.

Il est très important de toujours informer un proche de l'itinéraire (respect de l'itinéraire et des horaires) qui est prévu et envisagé (surtout lorsqu'on part seul) avec un horaire de retour au-delà duquel le déclenchement des secours est indispensable.

Le choix de l'itinéraire

Ce choix est important pour éviter de déclencher soit même une coulée de neige (en début de saison) ou de traverser des couloirs exposés.

Avoir bien en tête, surtout pour les randonneurs à pied, qu'un itinéraire facile l'été car non enneigé, peut être très difficile et très délicat en mai juin.

Si vous n'avez pas les compétences nécessaires pour apprécier le choix d'un itinéraire, faites appel à un professionnel local (Guide de Haute Montagne ou Accompagnateur en Montagne) qui connaît parfaitement sa vallée et les itinénaires, et qui aura suivi les évolutions climatiques précédents pour apprécier les avantages (il y en a) et les inconvénients.

Point très important : il faut savoir faire demi-tour lorsque les conditions l'exigent ...........

 

S'informer

La préparation d'une sortie nécessite de bien s'informer sur l'itinéraire, consulter le bulletin métérologique de votre vallée.

Disposer d'une carte n'est pas suffisant. Il faut savoir la lire et l'interpréter pour la transposer sur le terrain (Attention à l'année de vos cartes IGN. Car les glaciers, avec le réchauffement climatique se sont beaucoup transformés, voir parfois disparus.

S'informer par l'intermédiaire d'un "topo guide" sérieux et actualisé.

Attention également à ces forums où les nombreux avis datent, mais ne sont pas toujours pertinents et objectifs.

Partir avec un ou des compagnons nécessite d'être sûr de ses partenaires, de leur niveau, de leurs compétences, car en montagne, le risque zéro n'existe pas et si ça se passe mal, malheureusement on le paie souvent cash. Il faut savoir qu'en France, en montagne, le élai moyen d'une intervention du secours en montagne est d'environ 25 minutes, 45 minutes de nuit ........

 

Le matériel

En dehors des itinéraires faciles ou peu difficiles, quel que soit la pratique (course glaciaire, course escalade), il est indispensable de partir avec le matériel adéquat.

Savoir évoluer en respectant les points d'assurance ou les distances de sécurité entre les personnes dans des passages exposés.

Dans tous les cas, prévoir boissons chaudes, alimentation et vêtements chauds et imperméables en cas de problème. Gants, bonnets et lunettes de soleil sont eux aussi indispensables, quelles que soient les conditions métérologiques.

Un moyen d'alerte (téléphone, radio, sifflet, fusée éclairante, .....) A savoir que le téléphone portable ne passe pas de partout en montagne. 

 

Les numéros d'alerte

En France, le numéro d'alerte est le 112. Attention, certaines personnes pensent qu'il fonctionne sans réseau, ce qui est faux. Il fonctionnera quel que soit l'opérateur dont on reçoit le signal (appel d'urgence uniquement), mais ne fonctionnera pas ..... S'il n'y apas de de signal .....

Savoir utiliser les applications dédiées à la localisation est une très bonne chose et fera gagner du temps au secours (ex : google maps).

La plupart des professionnels utilisent des radios avec réseaux dédiés (ex : Savoie : Réseau sécurisé Vanoise).

Sans vouloir jouer le catastrophisme, il faut admettre et accepter que la pratique de l'Alpinisme ne s'improvise pas. La montagne n'est pas plus dangereuse que l'automobile si on sait sen servir. Lorsqu'on part, même pour une petite sortie, en autonomie sans professionnel ou bénévole de club confirmé et diplômé, cela nécessite des compétences qui s'aquièrent, pas seulement au cours d'une formation mais également avec le temps et la pratique, en compagnie d'autres personnes plus aguerries que soi. L'expérience est souvent aussi importante que la formation. L'avantage de sortier avec un Guide de Haute Montagne ou un club affilié à la FFME ou la FFCAM est de pouvoir acquérir cette expérience auprès de professionnels ou d'un éducateur professionnel sportif confirmé ou bénévole qui transmettra ses connaissances dans un but d'autonomie  future du pratiquant. A défaut, il est absolument indispensable de faire appel à un professionnel (c'est ainsi ce que font certains clubs) qui saura guider, accompagner et vous faire découvrir une pratique et un milieu. Pour cela, il suffit de vous adresser à n'importe quel bureaudes guuides de votre vallée qui sera vous informer et vous diriger. 

 

Bonnes partiques de l'alpinisme

Bonnes partiques de l'alpinisme

Bonnes pratiques alpinisme

Bonnes partiques de l'alpinisme