4- En cas d’accident
Le 112 sur votre téléphone est le numéro à retenir. Il permet d’appeler les secours même en absence du réseau de votre opérateur. Attention, quand il n’y a aucun réseau, l’appel au secours par téléphone est impossible.
D’autres solutions existent : Radio, balise GPS…. Renseignez-vous auprès des magasins spécialisés. Des cartes de
couverture réseau existent sur internet, si vous n’avez qu’un téléphone, privilégiez une zone couverte.
J’AI UN PROBLÈME, COMMENT PASSER UNE ALERTE FIABLE :
Les secours, pour être performants et rapides, ont besoin d’un certain nombre d’informations. Lorsque vous contactez
le 112, où que vous soyez dans les alpes, vous aurez un opérateur qui se trouve loin de la montagne. Il a besoin que
vous le lui disiez TRÈS rapidement les renseignements sur votre situation pour qu’il transfère sans délai votre appel
au secours en montagne. Ce dernier traitera alors votre demande. Il aura besoin d’un certain nombre d’éléments :
- QUE SE PASSE-T-IL ? Pas besoin de rentrer dans les détails, mais la demande de secours doit être évidente.
- OÙ ÊTES VOUS ? C’est l’information essentielle. Sans cela, personne ne pourra venir rapidement. Soyez capable de fournir
vos coordonnées GPS à l’opérateur. Une fois que l’information est passée, vous aurez un interrogatoire sur l’accident et la ou les
pathologies ainsi que d’autres informations et consignes pour le secours à venir.
LES SECOURS ARRIVENT, QUE DOIS-JE FAIRE EN LES ATTENDANT :
Les délais varient d’un massif à l’autre et en fonction de l’activité en cours. Si l’opération n’est pas jugée prioritaire par
le médecin régulateur, l’attente peut dépasser 30 à 45 minutes. Il est donc nécessaire de :
- Protéger la victime du froid en la couvrant et en l’isolant du sol.
- Ranger le matériel pour éviter qu’il ne s’envole lors de la venue de l’hélicoptère
- Prévenir les secours en cas de changement d’état de la victime
- Respecter les consignes données par le service compétent.
5- Qu’est que je mets dans mon sac
- Sac à dos de 35 litres environ
- Boisson chaude, froide…
- De quoi manger
- Une veste à portée de main
- Gants, bonnet, tour de cou…
- Moyen de communication chargé
- Fond de sac : Trousse de secours comprenant le traitement en cours le cas échéant, couverture de survie, de quoi panser des
plaies, de quoi stopper un saignement important (coussin hémostatique, garrot…), bande élasto, compresses…, veste de pluie,
doudoune, tee-shirt de rechange, lampe frontale, sifflet
- Matériel adapté à la course en cas d’alpinisme ou de rando sur glacier
La montagne n’est pas plus dangereuse que l’automobile si on respecte les Bonnes Pratiques. Lorsqu’on part, même pour une petite sortie, en autonomie sans professionnel ou bénévole de club confirmé et diplômé, cela nécessite des compétences qui s’acquièrent, pas seulement au cours d’une formation mais également avec le temps et la pratique, en compagnie d’autres personnes plus aguerries que soi. L’expérience est souvent aussi importante que la formation. L’avantage de sortir avec un Guide de Haute Montagne ou avec un club affilié à la FFME ou la FFCAM est de pouvoir acquérir cette expérience auprès de professionnels ou d’un éducateur professionnel sportif confirmé ou bénévole qui transmettra ses connaissances dans un but d’autonomie future du pratiquant. A défaut, il est absolument indispensable de faire appel à un professionnel (c’est ainsi ce que font certains clubs) qui saura guider, accompagner et vous faire découvrir une pratique et un milieu. Pour cela, il suffit de vous adresser à n’importe quel bureau des guides, ESF de votre vallée qui sera vous informer et vous diriger.
Nous vous souhaitons un EXCELLENT SEJOUR sur notre Territoire qui vous offre la possibilité de DECOUVRIR et de CONTEMPLER autrement notre Montagne et d’APPRECIER cette citation de Pierre MAZEAUD
«Jouissez tant que vous le pouvez de GRIMPER. Là-haut, on vit les plus hautes heures de sa vie dans l’AMITIE et la LIBERTE»